Histoire de l'appareil
Au début des années 1970, l'Alouette III semblait déjà dépassée. De plus, son constructeur Sud-Aviation n'avait pas d'hélicoptères dans la gamme des 6 à 10 passagers. Il songea donc à un successeur, dont la capacité en passagers serait largement augmentée et passerait à 8. Ce projet fut un temps appelé "Business Alouette", puis "Dauphin", avant d'être développé par la SNIAS (Société nationale industrielle aérospatiale).
L'appareil, désigné SA 360, se présentait comme un monoturbine à train fixe, caréné et classique. Son rotor était constitué de 4 pales, et l'appareil avait été dessiné d'emblée avec un fenestron à treize pales, c'est-à-dire un rotor encastré dans la dérive verticale. Cette technologie équipait déjà la Gazelle, dont il reprenait également le pare-brise. Sa cabine permettait d'envisager d'emmener 12 passagers, ou 4 blessés et 3 personnels médicaux, ou 6 passagers et 2,5 m cubes de fret, voire 4 à 6 passagers en configuration business.
2 prototypes furent construits. Le premier, immatriculé F-WSQL, effectua son vol inaugural le 2 juin 1972 aux mains de Roland Coffigot. 2 autres personnes l'accompagnaient : l'ingénieur d'essais R. Stevens et le technicien d'essais A.Ricaud. L'appareil était motorisé par un Turbomeca Astazou XVI de 980 ch.
Le second prototype, immatriculé F-WSQX et bénéficiant d'une verrière légèrement modifiée, prit l'air le 29 janvier 1973. Le premier prototype avait alors effectué 180 vols et était en cours de remotorisation avec un Astazou XVIIIA de 1050 ch, notamment afin de réduire le niveau de vibrations. Il recevait également de nouvelles pales en plastique. Il reprit ses vols le 4 mai 1973. Entre le 15 et 17 mai 1973, Roland Coffignot battit trois records de vitesse. Le second prototype fut présenté au salon du Bourget en 1973.
La production en série fut lancée en 1974. La première version construite en série, et qui fut aussi la seule, était le SA 360C. Il effectua son vol inaugural en avril 1975. Son fuselage était redessiné, au nez plus marqué et plus allongé. Il fut certifié en France le 18 décembre 1975. Les livraisons commencèrent en janvier 1976. Mais bien que remarquablement profilé et malgré ses records, le SA 360 s'avéra trop lourd et sous-motorisé. Il ne s'en vendit que 34 exemplaires, d'autant plus qu'une variante biturbine et plus prometteuse, le SA 365, était déjà en cours de développement.
Héli Inter en acheta 9, dont 2 destinés à être cannibalisés. La certification américaine intervint à la mi-1976 et New York Helicopters en acheta 6. Il fut vendu à 8 exemplaires au Japon. Mais fin 1976, 15 exemplaires attendaient un repreneur. La production fut arrêtée dès fin 1977, et certains appareils ne furent vendus qu'en 1982.
Le premier appareil de série intéressa tout de même la Marine nationale, et fut donc navalisé. Mis au standard SA 360A, il fut testé par la 35F, sur le porte-hélicoptères Jeanne d'Arc, entre novembre 1978 et 1979. Il fut finalement exposé à Genève en 1984 et ferraillé en 2000.
Aérospatiale estima que le SA 360 avait un potentiel militaire. C'est pourquoi elle étudia sur fonds propres la version SA 361H (Hot & high). Cette version était équipée d'une turbine Astazou XXB de 1400 ch et de la tête de rotor Starflex. Son prototype, le second prototype du SA 360 modifié, prit l'air le 12 juillet 1976. Un deuxième SA 361H, un SA 360C modifié, effectua son vol inaugural en 1978 avec la tête de rotor standard. Il y eut en tout 3 exemplaires, le 3e étant encore un SA 360C modifié. Ces appareils ne volèrent plus après 1993.
Le SA 361HCL (Hélicoptère de Combat Léger) possédait le même moteur, mais disposait d'une avionique plus moderne (viseur à stabilisation gyroscopique SFIM APX M397, systèmes de vision de nuit SFIM Vénus, système de vision infrarouge TRT Hector), ainsi que de 8 missiles HOT. Il pouvait ainsi attaquer des chars, même de nuit, ou emporter 13 soldats. Le prototype, un SA 361H modifié, fut testé par le CEV, puis par l'ALAT. Il fut finalement interdit de vol en 1990 et cédé au musée de l'ALAT à Dax.
Le SA 360 Dauphin fut un échec commercial complet, car le marché tant civil que militaire n'avait pas besoin d'un appareil monoturbine si gros. Par ailleurs, il fut vite surclassé par sa version biturbine, le SA 365 Dauphin 2. Un SA 360 s'est écrasé lors du tournage du film Delta Force 2, en 1989, tuant son équipage. Des 36 exemplaires construits, 9 étaient tout de même en service en 2000. En 2002, 6 étaient encore immatriculés en France, dont 4 chez Héli-Inter et le plus ancien, chez Aérospatiale.
L'appareil, désigné SA 360, se présentait comme un monoturbine à train fixe, caréné et classique. Son rotor était constitué de 4 pales, et l'appareil avait été dessiné d'emblée avec un fenestron à treize pales, c'est-à-dire un rotor encastré dans la dérive verticale. Cette technologie équipait déjà la Gazelle, dont il reprenait également le pare-brise. Sa cabine permettait d'envisager d'emmener 12 passagers, ou 4 blessés et 3 personnels médicaux, ou 6 passagers et 2,5 m cubes de fret, voire 4 à 6 passagers en configuration business.
2 prototypes furent construits. Le premier, immatriculé F-WSQL, effectua son vol inaugural le 2 juin 1972 aux mains de Roland Coffigot. 2 autres personnes l'accompagnaient : l'ingénieur d'essais R. Stevens et le technicien d'essais A.Ricaud. L'appareil était motorisé par un Turbomeca Astazou XVI de 980 ch.
Le second prototype, immatriculé F-WSQX et bénéficiant d'une verrière légèrement modifiée, prit l'air le 29 janvier 1973. Le premier prototype avait alors effectué 180 vols et était en cours de remotorisation avec un Astazou XVIIIA de 1050 ch, notamment afin de réduire le niveau de vibrations. Il recevait également de nouvelles pales en plastique. Il reprit ses vols le 4 mai 1973. Entre le 15 et 17 mai 1973, Roland Coffignot battit trois records de vitesse. Le second prototype fut présenté au salon du Bourget en 1973.
La production en série fut lancée en 1974. La première version construite en série, et qui fut aussi la seule, était le SA 360C. Il effectua son vol inaugural en avril 1975. Son fuselage était redessiné, au nez plus marqué et plus allongé. Il fut certifié en France le 18 décembre 1975. Les livraisons commencèrent en janvier 1976. Mais bien que remarquablement profilé et malgré ses records, le SA 360 s'avéra trop lourd et sous-motorisé. Il ne s'en vendit que 34 exemplaires, d'autant plus qu'une variante biturbine et plus prometteuse, le SA 365, était déjà en cours de développement.
Héli Inter en acheta 9, dont 2 destinés à être cannibalisés. La certification américaine intervint à la mi-1976 et New York Helicopters en acheta 6. Il fut vendu à 8 exemplaires au Japon. Mais fin 1976, 15 exemplaires attendaient un repreneur. La production fut arrêtée dès fin 1977, et certains appareils ne furent vendus qu'en 1982.
Le premier appareil de série intéressa tout de même la Marine nationale, et fut donc navalisé. Mis au standard SA 360A, il fut testé par la 35F, sur le porte-hélicoptères Jeanne d'Arc, entre novembre 1978 et 1979. Il fut finalement exposé à Genève en 1984 et ferraillé en 2000.
Aérospatiale estima que le SA 360 avait un potentiel militaire. C'est pourquoi elle étudia sur fonds propres la version SA 361H (Hot & high). Cette version était équipée d'une turbine Astazou XXB de 1400 ch et de la tête de rotor Starflex. Son prototype, le second prototype du SA 360 modifié, prit l'air le 12 juillet 1976. Un deuxième SA 361H, un SA 360C modifié, effectua son vol inaugural en 1978 avec la tête de rotor standard. Il y eut en tout 3 exemplaires, le 3e étant encore un SA 360C modifié. Ces appareils ne volèrent plus après 1993.
Le SA 361HCL (Hélicoptère de Combat Léger) possédait le même moteur, mais disposait d'une avionique plus moderne (viseur à stabilisation gyroscopique SFIM APX M397, systèmes de vision de nuit SFIM Vénus, système de vision infrarouge TRT Hector), ainsi que de 8 missiles HOT. Il pouvait ainsi attaquer des chars, même de nuit, ou emporter 13 soldats. Le prototype, un SA 361H modifié, fut testé par le CEV, puis par l'ALAT. Il fut finalement interdit de vol en 1990 et cédé au musée de l'ALAT à Dax.
Le SA 360 Dauphin fut un échec commercial complet, car le marché tant civil que militaire n'avait pas besoin d'un appareil monoturbine si gros. Par ailleurs, il fut vite surclassé par sa version biturbine, le SA 365 Dauphin 2. Un SA 360 s'est écrasé lors du tournage du film Delta Force 2, en 1989, tuant son équipage. Des 36 exemplaires construits, 9 étaient tout de même en service en 2000. En 2002, 6 étaient encore immatriculés en France, dont 4 chez Héli-Inter et le plus ancien, chez Aérospatiale.
Versions référencées
- Aérospatiale SA 360A : Désignation d'un SA 360C modifié pour des tests embarqués.
- Aérospatiale SA 360C : Unique version construite en série, 34 exemplaires.
- Aérospatiale SA 361H : 3 SA 360 modifiés pour des tests militaires.
- Aérospatiale SA 361HCL : Un SA 361H modifié pour des tests d'attaque au sol.
Pays exploitant actuellement cet appareil
- Aucun pays utilisateur n'a été enregistré.
Anciens pays utilisateurs
ALAT (France)
- un seul exemplaire ; SA 360C
Armée de l'air hongkongaise (Royal Hong Kong Auxiliary Air Force, Hong-Kong)
- 3 exemplaires
Aérospatiale SA 360C voir la fiche complète
Principales caractéristiques
- Masse maxi au décollage : 3 000 kg (6 614 lbs)
- Masse à vide : 1 580 kg (3 483 lbs)
- Surface du rotor : 103,9 m² (1 118,37 sq. ft)
- Diamètre du rotor principal : 11,5 m (37,73 ft)
- Hauteur : 3,5 m (11,483 ft)
- Longueur : 13,2 m (43,307 ft)
Performances
- Vitesse de croisière : 274 km/h (170 mph, 148 kts)
- Vitesse critique (VNE) : 315 km/h (196 mph, 170 kts)
- Distance franchissable : 675 km (419 mi, 364 nm)
- Plafond opérationnel : 4 600 m (15 092 ft)
- Vitesse ascensionnelle : 9 m/s (30 ft/s)
- Charge alaire, à vide : 15,207 kg/m² (3,11 lbs/sq. ft)
- Charge alaire, au décollage : 28,874 kg/m² (5,914 lbs/sq. ft)
Motorisation
- 1 turbine Turbomeca Astazou XVIIIA
- Puissance unitaire : 772 kW (1 050 ch, 1 036 hp)
Records FAI enregistrés
Liste des records enregistrés pour cet appareil par la Fédération Aéronautique Internationale.Enregistré - dépassé depuis son enregistrement 3
- 303 km/h (188 mph, 164 kts),
le
- Record n°1,872, Vitesse sur une course de 15/25 km en ligne droite, classe E-1d : Hélicoptère, masse entre 1 750 kg et 3 000 kg, groupe 2 : Turbine
- 312 km/h (194 mph, 168 kts),
le
- Record n°1,874, Vitesse sur 3 km en ligne droite, classe E-1d : Hélicoptère, masse entre 1 750 kg et 3 000 kg, groupe 2 : Turbine
- 299 km/h (186 mph, 161 kts),
le
- Record n°1,867, Vitesse sur circuit fermé sur 100 km sans charge utile, classe E-1d : Hélicoptère, masse entre 1 750 kg et 3 000 kg, groupe 2 : Turbine
Accidents enregistrés
- Aucun Accident n'a été enregistré pour cet appareil.
Numéros de serie
Forum
Voici les derniers messages du sujet. N'hésitez pas à participer !
Rang, sang, race et dieux n'entrent en rien dans le partage du vice… et de la vertu. (de Cape et de Crocs, tome 1). >> N'oubliez pas de lire et de relire le Réglement du forum >> N'oubliez pas de consulter les index des sujets avant de poster les vôtres. |
|
Mieux vaut poser une question et avoir l' air idiot 5 minutes que de se taire et de le rester. Le meilleur bretteur au monde ne craint point son dauphin, il craint le pire bretteur au monde, parce ce qu' il est incapable de deviner ce que cet imbécile va faire. |
|
Rang, sang, race et dieux n'entrent en rien dans le partage du vice… et de la vertu. (de Cape et de Crocs, tome 1). >> N'oubliez pas de lire et de relire le Réglement du forum >> N'oubliez pas de consulter les index des sujets avant de poster les vôtres. |
|
" J’ignore la nature des armes que l’on utilisera pour la troisième guerre mondiale. Mais pour la quatrième, on se battra à coup de pierres." A. Einstein[/size:1cjhnzvp] Une belle et bonne raclée comme on aime par ici! |
|
Mieux vaut poser une question et avoir l' air idiot 5 minutes que de se taire et de le rester. Le meilleur bretteur au monde ne craint point son dauphin, il craint le pire bretteur au monde, parce ce qu' il est incapable de deviner ce que cet imbécile va faire. |
|
Rang, sang, race et dieux n'entrent en rien dans le partage du vice… et de la vertu. (de Cape et de Crocs, tome 1). >> N'oubliez pas de lire et de relire le Réglement du forum >> N'oubliez pas de consulter les index des sujets avant de poster les vôtres. |
|
Mieux vaut poser une question et avoir l' air idiot 5 minutes que de se taire et de le rester. Le meilleur bretteur au monde ne craint point son dauphin, il craint le pire bretteur au monde, parce ce qu' il est incapable de deviner ce que cet imbécile va faire. |
|
Et tous ces points d'exclamation, vous avez remarqué ? Cinq ! C'est la marque d'un aliéné qui porte son slip sur la tête. L'opéra fait cet effet à certains. Terry Pratchett |
|
Rang, sang, race et dieux n'entrent en rien dans le partage du vice… et de la vertu. (de Cape et de Crocs, tome 1). >> N'oubliez pas de lire et de relire le Réglement du forum >> N'oubliez pas de consulter les index des sujets avant de poster les vôtres. |
|
Rang, sang, race et dieux n'entrent en rien dans le partage du vice… et de la vertu. (de Cape et de Crocs, tome 1). >> N'oubliez pas de lire et de relire le Réglement du forum >> N'oubliez pas de consulter les index des sujets avant de poster les vôtres. |
|
Rang, sang, race et dieux n'entrent en rien dans le partage du vice… et de la vertu. (de Cape et de Crocs, tome 1). >> N'oubliez pas de lire et de relire le Réglement du forum >> N'oubliez pas de consulter les index des sujets avant de poster les vôtres. |
|
|
|
|
|
Et tous ces points d'exclamation, vous avez remarqué ? Cinq ! C'est la marque d'un aliéné qui porte son slip sur la tête. L'opéra fait cet effet à certains. Terry Pratchett |
|
¤ Nicolas Sur AMN : Nico2, inscrit le 09 Jan 2006, 16:45[/size:3sx2xs4d] >> N'oubliez pas de lire et de relire le Règlement du forum. >> N'oubliez pas de consulter les index des sujets avant de poster les vôtres.[/size:3sx2xs4d] |
|
Et tous ces points d'exclamation, vous avez remarqué ? Cinq ! C'est la marque d'un aliéné qui porte son slip sur la tête. L'opéra fait cet effet à certains. Terry Pratchett |
|
|
|
|
|
¤ Nicolas Sur AMN : Nico2, inscrit le 09 Jan 2006, 16:45[/size:3sx2xs4d] >> N'oubliez pas de lire et de relire le Règlement du forum. >> N'oubliez pas de consulter les index des sujets avant de poster les vôtres.[/size:3sx2xs4d] |
|
|