Histoire de l'appareil
Le PC-7 est un avion d’entrainement biplace en tandem, propulsé par un turbopropulseur et fabriqué par l’entreprise Pilatus AG (Stans/CH).
En 1960 Pilatus étudiait la possibilité de propulser son avion d’entrainement du moment (le P3) avec une turbine Astazou. Projet qui sera abandonné rapidement… jusqu’en 1965.
Cette année là, on ressort des cartons le projet et on étudie la possibilité de propulser le P3 avec un turbopropulseur Pratt & Whitney PT6A-20 de 550 cv. Cet avion développé à partir d’une cellule de Pilatus P3-01 est désigné P3-06 ou P3-B (il ne sera désigné PC-7 qu’à partir du Salon Aéronautique du Bourget en 1967). Il reçoit quelques renforcements de structure et des réservoirs en bout d’ailes.
Il fait son premier vol le 12 avril 1966, piloté par M. Böhm. Malheureusement, suite à un atterrissage sur le ventre le 9 septembre 1970, le programme est temporairement abandonné : aucun client potentiel ne semble s’y intéresser.
Ce n’est qu’en 1973 que Pilatus reprend ce programme. La fabrication du deuxième prototype du P3 équipé de turbopropulseur (cette fois à partir d'une cellule de P3-05) débute en 1974. Il donne naissance à un avion muni de diverses améliorations : une nouvelle aile d’une seule pièce, des réservoirs de carburant intégraux et une verrière-bulle. Il effectue son vol inaugural le 12 mai 1975. Sa production ne commence qu’en 1977 et le premier vol d’un PC-7 de série a lieu le 16 août 1978, piloté par M. H. Galli.
Pilatus a rapidement trouvé des clients pour son nouvel appareil : non seulement les Troupes d’Aviations Suisses, mais dans plus d'une vingtaine d'autres forces aériennes dans le monde.
Le PC-7 permet une formation de base pour l’entraînement au vol, y compris sans visibilité, ainsi que pour la voltige aérienne. Les caractéristiques du turbopropulseur permettent aux élèves pilotes d’acquérir l’expérience qui leurs servira plus tard sur les autres types d’appareils qu’ils seront amenés à piloter, y compris des jets.
En Suisse, où cet avion n’est pas armé, on reparle régulièrement depuis les années 1980 de la possibilité d’en faire un avion de combat et ainsi le faire passer comme « matériel de guerre ». Cela empêcherait son exportation vers des pays en guerre ou considérés comme tels. En effet, un grand nombre d’acquéreurs l’ont armé et même certains (la Birmanie, le Guatemala, l’Irak, l’Iran, le Tchad et le Mexique, entre autres) l’ont utilisé dans des combats, armés de mitrailleuses en nacelles, de roquettes ou de bombes. Jusque là, ces demandes de classification en tant que matériel de guerre ont toujours été refusées et le Pilatus PC-7 reste encore officiellement (en tous cas en Suisse) un avion d’entrainement non armé.
La Suisse ne possède plus que 28 PC-7 qu’elle fait updater en NCPC-7. Ils possèdent une avionique améliorée et un cockpit muni d’écran LCD couleurs.
Le PC-7 est proposée aux Indiens dans le cadre d'un appel d'offres pour l'achat de 181 avions d'entraînement de base, lancé en 2010. 75 appareils seront achetés et 106 construits sous licence en Inde. Il fut en concurrence avec le Super-Tucano, le KT-1, le G-120TP et le M-311, et a remporté le concours.
Plusieurs formations de voltige aérienne volent ou ont volé sur PC-7. Des militaires comme le TEAM PC-7 (CH), les Silver Falcon (Afrique du Sud), les Royal Brunei Eagles Display (Brunei), les Taming Sari (Malaisie), l’Escuadrilla Acrobática del Colegio del Aire (Mexique), les Leopard Aerobatic Team (Bophuthatswana 1992-1994) et les Pays-Bas avec un solo-display. Mais aussi des formations civiles comme la célèbre patrouille Martini/Ecco/Adecco/Apache…
Texte de Jericho, avec son aimable autorisation.
En 1960 Pilatus étudiait la possibilité de propulser son avion d’entrainement du moment (le P3) avec une turbine Astazou. Projet qui sera abandonné rapidement… jusqu’en 1965.
Cette année là, on ressort des cartons le projet et on étudie la possibilité de propulser le P3 avec un turbopropulseur Pratt & Whitney PT6A-20 de 550 cv. Cet avion développé à partir d’une cellule de Pilatus P3-01 est désigné P3-06 ou P3-B (il ne sera désigné PC-7 qu’à partir du Salon Aéronautique du Bourget en 1967). Il reçoit quelques renforcements de structure et des réservoirs en bout d’ailes.
Il fait son premier vol le 12 avril 1966, piloté par M. Böhm. Malheureusement, suite à un atterrissage sur le ventre le 9 septembre 1970, le programme est temporairement abandonné : aucun client potentiel ne semble s’y intéresser.
Ce n’est qu’en 1973 que Pilatus reprend ce programme. La fabrication du deuxième prototype du P3 équipé de turbopropulseur (cette fois à partir d'une cellule de P3-05) débute en 1974. Il donne naissance à un avion muni de diverses améliorations : une nouvelle aile d’une seule pièce, des réservoirs de carburant intégraux et une verrière-bulle. Il effectue son vol inaugural le 12 mai 1975. Sa production ne commence qu’en 1977 et le premier vol d’un PC-7 de série a lieu le 16 août 1978, piloté par M. H. Galli.
Pilatus a rapidement trouvé des clients pour son nouvel appareil : non seulement les Troupes d’Aviations Suisses, mais dans plus d'une vingtaine d'autres forces aériennes dans le monde.
Le PC-7 permet une formation de base pour l’entraînement au vol, y compris sans visibilité, ainsi que pour la voltige aérienne. Les caractéristiques du turbopropulseur permettent aux élèves pilotes d’acquérir l’expérience qui leurs servira plus tard sur les autres types d’appareils qu’ils seront amenés à piloter, y compris des jets.
En Suisse, où cet avion n’est pas armé, on reparle régulièrement depuis les années 1980 de la possibilité d’en faire un avion de combat et ainsi le faire passer comme « matériel de guerre ». Cela empêcherait son exportation vers des pays en guerre ou considérés comme tels. En effet, un grand nombre d’acquéreurs l’ont armé et même certains (la Birmanie, le Guatemala, l’Irak, l’Iran, le Tchad et le Mexique, entre autres) l’ont utilisé dans des combats, armés de mitrailleuses en nacelles, de roquettes ou de bombes. Jusque là, ces demandes de classification en tant que matériel de guerre ont toujours été refusées et le Pilatus PC-7 reste encore officiellement (en tous cas en Suisse) un avion d’entrainement non armé.
La Suisse ne possède plus que 28 PC-7 qu’elle fait updater en NCPC-7. Ils possèdent une avionique améliorée et un cockpit muni d’écran LCD couleurs.
Le PC-7 est proposée aux Indiens dans le cadre d'un appel d'offres pour l'achat de 181 avions d'entraînement de base, lancé en 2010. 75 appareils seront achetés et 106 construits sous licence en Inde. Il fut en concurrence avec le Super-Tucano, le KT-1, le G-120TP et le M-311, et a remporté le concours.
Plusieurs formations de voltige aérienne volent ou ont volé sur PC-7. Des militaires comme le TEAM PC-7 (CH), les Silver Falcon (Afrique du Sud), les Royal Brunei Eagles Display (Brunei), les Taming Sari (Malaisie), l’Escuadrilla Acrobática del Colegio del Aire (Mexique), les Leopard Aerobatic Team (Bophuthatswana 1992-1994) et les Pays-Bas avec un solo-display. Mais aussi des formations civiles comme la célèbre patrouille Martini/Ecco/Adecco/Apache…
Texte de Jericho, avec son aimable autorisation.
Versions référencées
- Pilatus PC-7 : Version de base motorisée par un PT6A-25A de 550 hp.
- Pilatus PC-7 Mk II : Version bénéficiant des améliorations du PC-9.
- Pilatus NCPC-7 : Version modernisée avec des écrans multifonctions destinée à la Suisse.
Pays exploitant actuellement cet appareil
Armée de l'air sud-africaine (Suid-Afrikaanse Lugmag, Afrique du Sud)
- Pilatus PC-7 Mk II : 60 exemplaires (52 en service) depuis 1994
Armée de l'air autrichienne (Östereichische Luftstreitkräfte, Autriche)
- Pilatus PC-7 : 16 exemplaires (13 en service) depuis 1983
Armée de l'air bolivienne (Fuerza Aérea Boliviana, Bolivie)
- Pilatus PC-7 : 24 exemplaires (3 en service) depuis 1980
Armée de l'air botswanaise (Botswana Defence Force Air Wing, Botswana)
- Pilatus PC-7 : 8 exemplaires ; Plus en service
- Pilatus PC-7 Mk II : 5 exemplaires
Armée de l'air brunéienne (Angkatan Tentera Udara Diraja Brunei, Brunei)
- Pilatus PC-7 Mk II : 4 exemplaires depuis 1997
Aéronavale chilienne (Servicio de Aviación de la Armada de Chile, Chili)
- Pilatus PC-7 : 10 exemplaires (7 en service) depuis 1980
Armée de l'air émiratie (United Arab Emirates Air Force, Emirats Arabes Unis)
- Pilatus PC-7 : 30 exemplaires (29 en service)
Armée de l'air guatemaltèque (Fuerza Aérea Guatemalteca, Guatemala)
- Pilatus PC-7 : 12 exemplaires (un seul en service)
Armée de l'air indienne (Bharatiya Vayu Sena, Inde)
- Pilatus PC-7 Mk II : 113 exemplaires (75 en service) ; En cours de livraison
Armée de l'air iranienne (Niruye Havayi Jomhuriye Islamiye Iran, Iran)
- Pilatus PC-7 : 35 exemplaires (19 en service)
Armée de l'air malaisienne (Tentara Udara Diraja Malaysia, Malaisie)
- Pilatus PC-7 : 44 exemplaires (30 en service) depuis 1983
- Pilatus PC-7 Mk II : 26 exemplaires (23 en service)
Armée de l'air mexicaine (Fuerza Aerea Mexicana, Mexique)
- Pilatus PC-7 : 88 exemplaires (29 en service) depuis 1978
Armée de l'air birmane (Tamdaw Lay, Myanmar)
- Pilatus PC-7 : 16 exemplaires (14 en service) depuis 1979
Armée de l'air néerlandaise (Koninklijke Luchtmacht, Pays-Bas)
- Pilatus PC-7 : 13 exemplaires depuis janvier 1989
Forces aériennes suisses (Schweizer Luftwaffe / Forces aériennes suisse / Forze aeree svizzere / Aviatica militare svizra, Suisse)
- Pilatus NCPC-7 : 40 exemplaires (27 en service) depuis 1982 ; PC-7 modernisés ; A-902 à A-941
Armée de l'air tchadienne (Armée de l'Air Tchadienne, Tchad)
- Pilatus PC-7 : 3 exemplaires (un seul en service) depuis 1985
Armée de l'air uruguayenne (Fuerza Aérea Uruguaya, Uruguay)
- Pilatus PC-7 : 6 exemplaires (5 en service)
Anciens pays utilisateurs
Armée de l'air angolaise (Força Aérea Nacional Angolana, Angola)
- 25 exemplaires
Armée de l'air du Bophuthatswana (Bophuthatswana Air Force, Bophuthatswana)
- 3 exemplaires depuis 1989 jusqu'en 1994
Armée de l'air chilienne (Fuerza Aérea de Chile, Chili)
- 10 exemplaires ; Transférés à la marine.
Armée de l'Air (France)
- 6 exemplaires
Armée de l'air irakienne (Al Quwwat Al Jawwiya Al Iraqiya, Irak)
- 52 exemplaires ; PC-7
Armée de l'air surinamienne (Surinaamse Luchtmacht, Surinam)
- 2 exemplaires
Pilatus PC-7 voir la fiche complète
Principales caractéristiques
- Masse maxi au décollage : 2 670 kg (5 886 lbs)
- Masse à vide : 1 330 kg (2 932 lbs)
- Surface alaire : 16,6 m² (178,681 sq. ft)
- Hauteur : 3,2 m (10,499 ft)
- Envergure : 10,4 m (34,121 ft)
- Longueur : 9,8 m (32,152 ft)
Performances
- Vitesse critique (VNE) : 500 km/h (311 mph, 270 kts)
- Vitesse de décrochage : 119 km/h (74 mph, 64 kts)
- Facteur de charge maximal : 7 G
- Facteur de charge minimal : 3,5 G
- Rayon d'action : 1 440 km (895 mi, 778 nm)
- Plafond opérationnel : 10 058 m (33 000 ft)
- Vitesse ascensionnelle : 10,9 m/s (35,761 ft/s)
- Vitesse maximale HA : 412 km/h (256 mph, 222 kts)
- Charge alaire, à vide : 80,12 kg/m² (16,41 lbs/sq. ft)
- Charge alaire, au décollage : 160,843 kg/m² (32,943 lbs/sq. ft)
Motorisation
- 1 turbopropulseur Pratt & Whitney Canada PT6A-25A
- Puissance unitaire : 410 kW (557 ch, 550 hp)
Records FAI enregistrés
Liste des records enregistrés pour cet appareil par la Fédération Aéronautique Internationale.Aucun record n'a été enregistré pour cet appareil.
Accidents enregistrés
- Aucun Accident n'a été enregistré pour cet appareil.
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" J’ignore la nature des armes que l’on utilisera pour la troisième guerre mondiale. Mais pour la quatrième, on se battra à coup de pierres." A. Einstein[/size:1cjhnzvp] Une belle et bonne raclée comme on aime par ici! |
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Et tous ces points d'exclamation, vous avez remarqué ? Cinq ! C'est la marque d'un aliéné qui porte son slip sur la tête. L'opéra fait cet effet à certains. Terry Pratchett |
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