Cirrus Aircraft SR20

Rappels

  • Catégorie : Avion d'entraînement de base
  • Constructeur : Cirrus Aircraft drapeau du pays
  • Premier vol : 21 mars 1995
  • Production : 4 000 appareils construits (cellules neuves)
Cirrus Aircraft SR20

Historique

Dans les années 2000, le marché des petits appareils légers, et celui des microjets connut un grand succès, et suscita l'engouement des constructeurs du monde entier. Parmi ceux-ci, l'un d'eux se distingua plus que les autres. Cette entreprise se nommait Cirrus Aircraft. Née en 1984, la Cirrus Aircraft s'était d'abord consacrée à la production du VK-30, un petit appareil civil vendu en kit. Mais elle se distingua surtout dans les années 1990, notamment avec sa série SR20/22.

Au milieu des années 1990, Cirrus se lança dans le développement d'un nouvel appareil, qui devait révolutionner ce segment de la construction aéronautique. Baptisé SR20, ce modèle incorporait en effet un grand nombre de nouvelles technologies. Il contribua à faire de Cirrus un des tout premiers constructeurs au monde dans ce domaine. Après cinq années de développement, et une certification acquise auprès de la FAA en 1998, la production démarra officiellement en 1999.

Le SR20 est un petit appareil quadriplace, avec une voilure droite montée en bas du fuselage, au niveau de la cabine. Sa structure était entièrement faite de matériaux composites, qui allégent sensiblement le fuselage. Les ingénieurs de Cirrus ont également travaillé l'aérodynamique du SR20, qui est assez réussie, malgré son train d'atterrissage tricycle fixe. Chaque roue de ce train est carénée.

La motorisation est assurée par un unique moteur à pistons Continental, entraînant une hélice métallique quadripale. Les performances permises par ce moteur sont tout à fait honorables pour un avion de ce type.

Pour faciliter le pilotage et attirer de nouveaux clients, Cirrus a aussi veillé à installer une avionique plus simple et en même temps révolutionnaire. Ainsi, Cirrus fut l'un des premiers constructeurs d'appareils légers à proposer un cockpit pourvu d'écrans multifonctions (MFD). L'instrumentation traditionnelle fut remplacée par une instrumentation entièrement digitale. L'équipementier Garmin fut désigné pour fournir un équipement de navigation GPS et le système radio. De plus, les commandes furent simplifiées, grâce à l'apparition de mini-manches latéraux.



Cirrus fit également du SR20 un appareil sûr en vol. Une de ses inventions les plus originales et en même temps les plus réussies a été l'implantation d'un parachute. Fourni par la BRS Aerospace, ce système, baptisé CAPS (Cirrus Airframe Parachute System) se compose d'un grand parachute, monté dans la partie supérieure du fuselage, et actionné par une fusée à poudre. A l'usage, le CAPS s'est révélé très efficace : en janvier 2011, Cirrus avait relevé une trentaine d'utilisations, qui avaient permis de sauver une cinquantaine de personnes.

Dès sa mise en vente, le SR20 a connu un grand succès auprès du public. Doté d'une assez vaste cabine (3,30 mètres de longueur, 1,27 mètre de haut et 1,24 mètre de large), léger et agréable à piloter, présentant de nombreuses innovations, le SR20 a enregistré de nombreuses ventes. Plusieurs centaines d'appareils ont été construits et exportés, notamment en Europe. Plusieurs versions furent développées à partir du SR20 d'origine : on distingue notamment les SR20-G2 et SR-20G3. En 2002, Cirrus proposa le SR22, un SR20 remotorisé (avec un Continental de 310 ch), pourvu d'une plus grande voilure et d'une plus grande capacité en carburant.

Malheureusement, le programme SR20/22 ne put sauver Cirrus, qui s'englua dans le développement d'un petit jet d'affaires, l'Eclipse 500, et qui pâtit très nettement de la crise qui frappa les Etats-Unis à partir de 2008. Actuellement, Cirrus Aircraft est la propriété du consortium chinois AVIC.

L'US Air Force Academy, qui forme les jeunes pilotes de l'USAF, a décidé d'acheter 25 SR20, rebaptisés T-53A, pour remplacer ses Diamond DA20. Plus récemment, la France a commandé 13 SR20 et 7 SR22 pour son armée de l'air, destinés à remplacer les Jodel D-140. Le premier fut livré à Salon-de-Provence en août 2012.


Texte de Ciders, avec son aimable autorisation.

Pays utilisateurs

Versions

  • Cirrus Aircraft SR20 : Version de base.
  • Cirrus Aircraft SR20 G2 : Version apparue en 2004, fuselage modifié.
  • Cirrus Aircraft SR20 G3 : Version apparue en 2008, ailes et train d'atterrissage modifiés.
  • Cirrus Aircraft SR22 : SR20 motorisé avec un Continental IO-550-N de 310 hp.
  • Cirrus Aircraft SR22 G2 : Version apparue en 2004, fuselage modifié.
  • Cirrus Aircraft SR22 G3 : Version apparue en 2007, ailes et train d'atterrissage modifiés.
  • Cirrus Aircraft SR22 G5 : Version apparue en 2013, masse maximale de 3600 livres et aménagement pour 5 personnes.
  • Cirrus Aircraft SR22 T : Version apparue en juin 2010, moteur Continental TSIO-550-K.
  • Cirrus Aircraft T-53A : Désignation du SR20 au sein de l'USAF.

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  • Dans les années 2000, le marché des petits appareils légers, et celui des microjets connut un grand succès, et suscita l'engouement des constructeurs du monde entier. Parmi ceux-ci, l'un d'eux se distingua plus que les autres. Cette entreprise se nommait Cirrus Aircraft. Née en 1984, la Cirrus Aircraft s'était d'abord consacrée à la production du VK-30, un petit appareil civil vendu en kit. Mais elle se distingua surtout dans les années 1990, notamment avec sa série SR20/22.

    Au milieu des années 1990, Cirrus se lança dans le développement d'un nouvel appareil, qui devait révolutionner ce segment de la construction aéronautique. Baptisé SR20, ce modèle incorporait en effet un grand nombre de nouvelles technologies. Il contribua à faire de Cirrus un des tout premiers constructeurs au monde dans ce domaine. Après cinq années de développement, et une certification acquise auprès de la FAA en 1998, la production démarra officiellement en 1999.

    Le SR20 est un petit appareil quadriplace, avec une voilure droite montée en bas du fuselage, au niveau de la cabine. Sa structure était entièrement faite de matériaux composites, qui allégent sensiblement le fuselage. Les ingénieurs de Cirrus ont également travaillé l'aérodynamique du SR20, qui est assez réussie, malgré son train d'atterrissage tricycle fixe. Chaque roue de ce train est carénée.

    La motorisation est assurée par un unique moteur à pistons Continental, entraînant une hélice métallique quadripale. Les performances permises par ce moteur sont tout à fait honorables pour un avion de ce type.

    Pour faciliter le pilotage et attirer de nouveaux clients, Cirrus a aussi veillé à installer une avionique plus simple et en même temps révolutionnaire. Ainsi, Cirrus fut l'un des premiers constructeurs d'appareils légers à proposer un cockpit pourvu d'écrans multifonctions (MFD). L'instrumentation traditionnelle fut remplacée par une instrumentation entièrement digitale. L'équipementier Garmin fut désigné pour fournir un équipement de navigation GPS et le système radio. De plus, les commandes furent simplifiées, grâce à l'apparition de mini-manches latéraux.

    Cirrus fit également du SR20 un appareil sûr en vol. Une de ses inventions les plus originales et en même temps les plus réussies a été l'implantation d'un parachute. Fourni par la BRS Aerospace, ce système, baptisé CAPS (Cirrus Airframe Parachute System) se compose d'un grand parachute, monté dans la partie supérieure du fuselage, et actionné par une fusée à poudre. A l'usage, le CAPS s'est révélé très efficace : en janvier 2011, Cirrus avait relevé une trentaine d'utilisations, qui avaient permis de sauver une cinquantaine de personnes.

    Dès sa mise en vente, le SR20 a connu un grand succès auprès du public. Doté d'une assez vaste cabine (3,30 mètres de longueur, 1,27 mètre de haut et 1,24 mètre de large), léger et agréable à piloter, présentant de nombreuses innovations, le SR20 a enregistré de nombreuses ventes. Plusieurs centaines d'appareils ont été construits et exportés, notamment en Europe. Plusieurs versions furent développées à partir du SR20 d'origine : on distingue notamment les SR20-G2 et SR-20G3. En 2002, Cirrus proposa le SR22, un SR20 remotorisé (avec un Continental de 310 ch), pourvu d'une plus grande voilure et d'une plus grande capacité en carburant.

    Malheureusement, le programme SR20/22 ne put sauver Cirrus, qui s'englua dans le développement d'un petit jet d'affaires, l'Eclipse 500, et qui pâtit très nettement de la crise qui frappa les Etats-Unis à partir de 2008. Actuellement, Cirrus Aircraft est la propriété du consortium chinois AVIC.

    Une seule force militaire emploie le SR20. Très récemment, l'US Air Force Academy, qui forme les jeunes pilotes de l'USAF, a décidé d'acheter 25 SR20, rebaptisés T-53A, pour remplacer ses Diamond DA20.



    Caractéristiques :

    Version :

    Cirrus SR20-G3

    Type :

    Avion léger

    Equipage :

    1 pilote + 3 passagers

    Motorisation :

    1 moteur à pistons Continental I0-360-ES, d'une puissance de 200 ch

    Poids :

    Masse à vide : 441 kg
    Masse maximale au décollage : 1 386 kg

    Performances :

    Vitesse de croisière : 288 km/h
    Vitesse de décrochage : 103 km/h
    Vitesse ascensionnelle : 252 m/min
    Distance franchissable maximale : 1 454 km

    Dimensions :

    Envergure : 11,68 m
    Hauteur : 2,71 m
    Longueur : 7,92 m
    Surface alaire : 13,71 mètres carrés

    Armement :

    Aucun

    Pays utilisateurs :

    Etats-Unis



    Images :

    :arrow: Vue de dessus
    :arrow: SR20 en vol
    :arrow: SR20 sous parachute
    :arrow: Schéma expliquant le fonctionnement du CAPS
    Ah que je destroye tout ! Ou pas. :pSur AMN : Ciders, commandeur suprême, 10872 messages, inscrit le 02 septembre 2006, à 22 h 18
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