Histoire de l'appareil
En 1935, Roy Chadwick conçut un avion de transport léger pour 6 passagers, l'Avro 652. Celui-ci vola le 7 janvier 1935 et ne fut construit qu'à deux exemplaires, pour Imperial Airways. Ils seront d'ailleurs réquisitionnés par la Fleet Air Arm en 1941 et utilisés jusqu'en mars 1942.
Avro proposa rapidement une version militarisée de l'Avro 652, dans un rôle de patrouille maritime. Cet appareil, l'Avro 652A, vola pour la première fois le 24 mars 1935. Il fut baptisé Anson en référence à Georges Anson, un amiral du 18e siècle. La spécification 18/35 concernant un bimoteur de reconnaissance côtière fut alors taillée sur mesure autour de cet appareil.
Il fut le premier avion monoplan de la RAF à disposer d'un train d'atterrissage rétractable. Cependant, il fallait pas moins de 140 tours de manivelle pour rentrer intégralement le train, ainsi les premiers exemplaires volaient sans rentrer le train. Cela abaissait la vitesse de 50 km/h. Son fuselage était métallique et ses ailes en bois. 174 Anson I furent alors commandés. Cette version disposait d'une tourelle dorsale avec une unique mitrailleuse Lewis 0.303, 2 bombes de 45 kg en soute et 8 bombes de 9 kg sous voilure ou des grenades, fumigènes et fusées éclairantes.
Il entra en service le 6 mars 1936 au sein du 48e escadron de la RAF (Coastal Command). Il fut vendu avant-guerre à l'Australie (1028 exemplaires de 1936 à 1955), l'Egypte (20 Anson I dès 1938), à l'Estonie (1 Anson I de 1936 à 1940), à la Finlande (3 Anson I de 1936 à 1947), à la Grèce (48 Anson I de 1939 à 1959 : 4 Anson XII seront en service de 1945 à 1946), et à l'Irlande (9 Anson I de 1937 à 1946, suivis par 3 Anson C.19 de 1946 à 1962). En 1940, il fit partie d'un programme destiné à fournir tout le Commonwealth en avions d'entraînement.
Lors de la déclaration de guerre, l'Anson I équipait 26 escadrons, 10 au sein du Coastal Command et 16 au sein du Bomber Command. Mais il était dépassé dans ces 2 rôles et remplacé respectivement par l'Hudson et le Whitley. Un Anson attaqua par erreur l'HMS Snapper, mais la faiblesse de son armement fit qu'il n'endommagea que des feux de position.
Plus remarquable, 3 Anson furent attaqués par 9 Bf 109 lors de l'évacuation de Dunkerque : 2 Bf 109 furent abattus et un troisième endommagé, sans aucune perte pour les Anson.
Cependant, le rôle pour lequel l'Anson fut le plus employé fut l'entraînement au pilotage d'avions multimoteurs. Il faut savoir que le pilotage d'un multimoteurs diffère considérablement de celui d'un monomoteur, ne serait-ce qu'au niveau de la gestion des pannes. Il servit non seulement à l'entraînement au pilotage de bombardiers, mais aussi à la navigation, au bombardement et à l'utilisation des mitrailleuses.
Pendant la seconde guerre mondiale, il fut vendu à l'Afrique du Sud (698 Anson I et 52 Anson IV), au Canada (1528 exemplaires au sein de la force aérienne et de la marine de 1940 à 1952), à la France (233 Anson I au sein de l'Armée de l'air, 259 au sein de l'Aéronavale de 1943 à 1951), à l'Inde (7 exemplaires de 1942 à 1945), à l'Irak (33 Anson I de 1940 à 1953), à l'Iran (48 exemplaires de 1943 à 1951), aux Pays-Bas (17 Anson I vendus à la marine en 1940, suivis par 26 Anson I vendus à la force aérienne en 1946 et utilisés jusqu'en 1953) et à la Turquie (6 Anson I de 1940 à 1946).
Après la guerre, il continuera à servir tant dans ce rôle que dans celui de transport et de liaison. La RAF retira ses derniers Anson le 28 juin 1968. Il continua à être produit, en particulier pour un usage civil. Des Anson seront vendus à des opérateurs civils au Bahrein, au Brésil, à Cuba et au Royaume-Uni.
Il fut vendu après guerre à l'Afghanistan, à la Belgique (15 Anson I et 2 Anson Mk 12 de 1946 à 1954), à l'Ethiopie (2 Anson 19 de 1946 à 1949)), à Israël (9 exemplaires de 1949 à 1956), à la Norvège (11 exemplaires de 1946 à 1951), au Paraguay (1 Mk V ex-argentin acquis en 1947), au Portugal (10 Anson I de 1947 à 1956), à la Rhodésie (5 Anson I, 3 T.19 et 3 T.20), à la Syrie (6 exemplaires), à la Tchécoslovaquie (3 exemplaires de 1945 à 1948) et à la Yougoslavie (5 Anson I à partir de 1951).
Il fut aussi vendu à l'Arabie Saoudite (1 Anson I) et à l'Argentine.
11020 exemplaires furent ainsi produits jusqu'en mars 1952, ce qui en fait le deuxième bimoteur britannique le plus produit après le Wellington. Il fut surnommé "Faithfull Annie" par ses équipages. Aujourd'hui, cinq exemplaires sont en état de vol : le dernier fut restauré pendant 10 ans en Nouvelle-Zélande avant de reprendre l'air le 18 juillet 2012.
Avro proposa rapidement une version militarisée de l'Avro 652, dans un rôle de patrouille maritime. Cet appareil, l'Avro 652A, vola pour la première fois le 24 mars 1935. Il fut baptisé Anson en référence à Georges Anson, un amiral du 18e siècle. La spécification 18/35 concernant un bimoteur de reconnaissance côtière fut alors taillée sur mesure autour de cet appareil.
Il fut le premier avion monoplan de la RAF à disposer d'un train d'atterrissage rétractable. Cependant, il fallait pas moins de 140 tours de manivelle pour rentrer intégralement le train, ainsi les premiers exemplaires volaient sans rentrer le train. Cela abaissait la vitesse de 50 km/h. Son fuselage était métallique et ses ailes en bois. 174 Anson I furent alors commandés. Cette version disposait d'une tourelle dorsale avec une unique mitrailleuse Lewis 0.303, 2 bombes de 45 kg en soute et 8 bombes de 9 kg sous voilure ou des grenades, fumigènes et fusées éclairantes.
Il entra en service le 6 mars 1936 au sein du 48e escadron de la RAF (Coastal Command). Il fut vendu avant-guerre à l'Australie (1028 exemplaires de 1936 à 1955), l'Egypte (20 Anson I dès 1938), à l'Estonie (1 Anson I de 1936 à 1940), à la Finlande (3 Anson I de 1936 à 1947), à la Grèce (48 Anson I de 1939 à 1959 : 4 Anson XII seront en service de 1945 à 1946), et à l'Irlande (9 Anson I de 1937 à 1946, suivis par 3 Anson C.19 de 1946 à 1962). En 1940, il fit partie d'un programme destiné à fournir tout le Commonwealth en avions d'entraînement.
Lors de la déclaration de guerre, l'Anson I équipait 26 escadrons, 10 au sein du Coastal Command et 16 au sein du Bomber Command. Mais il était dépassé dans ces 2 rôles et remplacé respectivement par l'Hudson et le Whitley. Un Anson attaqua par erreur l'HMS Snapper, mais la faiblesse de son armement fit qu'il n'endommagea que des feux de position.
Plus remarquable, 3 Anson furent attaqués par 9 Bf 109 lors de l'évacuation de Dunkerque : 2 Bf 109 furent abattus et un troisième endommagé, sans aucune perte pour les Anson.
Cependant, le rôle pour lequel l'Anson fut le plus employé fut l'entraînement au pilotage d'avions multimoteurs. Il faut savoir que le pilotage d'un multimoteurs diffère considérablement de celui d'un monomoteur, ne serait-ce qu'au niveau de la gestion des pannes. Il servit non seulement à l'entraînement au pilotage de bombardiers, mais aussi à la navigation, au bombardement et à l'utilisation des mitrailleuses.
Pendant la seconde guerre mondiale, il fut vendu à l'Afrique du Sud (698 Anson I et 52 Anson IV), au Canada (1528 exemplaires au sein de la force aérienne et de la marine de 1940 à 1952), à la France (233 Anson I au sein de l'Armée de l'air, 259 au sein de l'Aéronavale de 1943 à 1951), à l'Inde (7 exemplaires de 1942 à 1945), à l'Irak (33 Anson I de 1940 à 1953), à l'Iran (48 exemplaires de 1943 à 1951), aux Pays-Bas (17 Anson I vendus à la marine en 1940, suivis par 26 Anson I vendus à la force aérienne en 1946 et utilisés jusqu'en 1953) et à la Turquie (6 Anson I de 1940 à 1946).
Après la guerre, il continuera à servir tant dans ce rôle que dans celui de transport et de liaison. La RAF retira ses derniers Anson le 28 juin 1968. Il continua à être produit, en particulier pour un usage civil. Des Anson seront vendus à des opérateurs civils au Bahrein, au Brésil, à Cuba et au Royaume-Uni.
Il fut vendu après guerre à l'Afghanistan, à la Belgique (15 Anson I et 2 Anson Mk 12 de 1946 à 1954), à l'Ethiopie (2 Anson 19 de 1946 à 1949)), à Israël (9 exemplaires de 1949 à 1956), à la Norvège (11 exemplaires de 1946 à 1951), au Paraguay (1 Mk V ex-argentin acquis en 1947), au Portugal (10 Anson I de 1947 à 1956), à la Rhodésie (5 Anson I, 3 T.19 et 3 T.20), à la Syrie (6 exemplaires), à la Tchécoslovaquie (3 exemplaires de 1945 à 1948) et à la Yougoslavie (5 Anson I à partir de 1951).
Il fut aussi vendu à l'Arabie Saoudite (1 Anson I) et à l'Argentine.
11020 exemplaires furent ainsi produits jusqu'en mars 1952, ce qui en fait le deuxième bimoteur britannique le plus produit après le Wellington. Il fut surnommé "Faithfull Annie" par ses équipages. Aujourd'hui, cinq exemplaires sont en état de vol : le dernier fut restauré pendant 10 ans en Nouvelle-Zélande avant de reprendre l'air le 18 juillet 2012.
Versions référencées
- Avro 652 : Version civile, 2 exemplaires.
- Avro Anson 18 : Version construite pour l'export.
- Avro Anson C.19 : Version de transport et de liaison, dérivée du Anson XIX. 264 exemplaires destinés à la RAF.
- Avro Anson C.21 : Anson T.21 modifiés pour le transport.
- Avro Anson I : 1ere version, motorisée par des Armstrong Siddeley Cheetah IX (350 hp) ou XIX (395 hp).
- Avro Anson II : 2 moteurs Jacobs L-6MB R-915 de 330 hp et un système hydraulique pour rentrer le train d'atterrissage.
- Avro Anson III : Equivalent du Mk II produit en Grande-Bretagne.
- Avro Anson IV : Moteurs Wright Whirlwind R-975-E3 de 300 hp.
- Avro Anson T.20 : Version d'entraînement à la navigation outre-mer.
- Avro Anson T.21 : Version d'entraînement à la navigation en métropole.
- Avro Anson T.22 : Version d'entraînement dérivée du Mk XIX afin de répondre à la spécification T.26/46.
- Avro Anson V : Version motorisée par des Pratt & Whitney Wasp Junior R-985 de 450 hp, construite uniquement en contreplaqué.
- Avro Anson VI : Anson V équipé pour servir à l'entraînement aux armes. 1 exemplaire construit en 1943.
- Avro Anson X : 104 Anson I modifiés. Plancher renforcé pour le transport de fret et de passagers. Apparu en 1943.
- Avro Anson XI : 90 Anson I modifiés. Plafond plus élevé. Sert aussi à l'évacuation sanitaire. Apparu en 1944.
- Avro Anson XII : 221 exemplaires plus 20 Anson I modifiés. Plafond de la cabine plus élevé. Ailes entièrement métalliques.
- Avro Anson XIX : Version civile, 56 exemplaires. Basée sur l'Anson Mk XI.
- Avro AT-20 : Désignation des 50 Anson II au sein de l'USAAF.
Pays exploitant actuellement cet appareil
- Aucun pays utilisateur n'a été enregistré.
Anciens pays utilisateurs
Armée de l'air afghane (Afghan Hauai Quvah, Afghanistan)
- 12 exemplaires ; Anson 18
Armée de l'air sud-africaine (Suid-Afrikaanse Lugmag, Afrique du Sud)
- 750 exemplaires
Armée de l'air saoudienne (Al Quwwat al Jawwiya as Sa'udiya, Arabie Saoudite)
- un seul exemplaire ; Anson I
Armée de l'air argentine (Fuerza Aérea Argentina, Argentine)
- ? ; Anson V
Armée de l'air australienne (Royal Australian Air Force, Australie)
- 1 028 exemplaires
Armée de l'air belge (Luchtcomponent, Belgique)
- 17 exemplaires ; 15 Anson I et 2 Anson XII
Armée de l'air canadienne (Royal Canadian Air Force, Canada)
- 1 528 exemplaires
Aéronavale canadienne (Royal Canadian Navy, Canada)
- ?
Armée de l'air égyptienne (Al Quwwat Al Jawwiya Il Misriya, Egypte)
- 20 exemplaires
Armée de l'air estonienne (Eesti Õhuvägi, Estonie)
- un seul exemplaire ; Anson I
USAAC (United States Army Air Corps, États-Unis)
- 50 exemplaires ; AT-20
Armée de l'air éthiopienne (Ye Ityopya Ayer Hayl, Ethiopie)
- 2 exemplaires ; Anson Mk XIX
Armée de l'air finlandaise (Suomen Ilmavoimat, Finlande)
- 3 exemplaires ; Anson I
Armée de l'Air (France)
- 233 exemplaires
Aéronautique navale (France)
- 259 exemplaires ; Anson I
Armée de l'air grecque (Elliniki Polemiki Aeroporia, Grèce)
- 52 exemplaires ; 48 Anson I et 4 Anson XII
Armée de l'air indienne (Bharatiya Vayu Sena, Inde)
- 7 exemplaires
Armée de l'air irakienne (Al Quwwat Al Jawwiya Al Iraqiya, Irak)
- 33 exemplaires ; Anson I
Armée de l'air iranienne (Niruye Havayi Jomhuriye Islamiye Iran, Iran)
- 48 exemplaires
Armée de l'air irlandaise (Aer-chop Nah Eireann, Irlande)
- 12 exemplaires ; 9 Anson I et 3 Anson C19
Armée de l'air israélienne (Heyl Ha'Avir, Israël)
- 9 exemplaires
Armée de l'air norvégienne (Kongelige Norske Luftforsvaret, Norvège)
- 10 exemplaires depuis 1947 jusqu'en 1951
Armée de l'air paraguayenne (Aeronautica Militar Paraguaya, Paraguay)
- un seul exemplaire ; Anson V
Armée de l'air néerlandaise (Koninklijke Luchtmacht, Pays-Bas)
- 26 exemplaires ; Anson I
Aéronavale néerlandaise (Marineluchtvaartdienst, Pays-Bas)
- 17 exemplaires ; Anson I
Armée de l'air portugaise (Força Aerea Portuguesa, Portugal)
- 10 exemplaires ; Anson I
Armée de l'air rhodésienne (Royal Rhodesian Air Force, Rhodésie)
- 11 exemplaires ; 5 Anson I, 3 Anson C19 et 3 Anson T20
Armée de l'air britannique (Royal Air Force, Royaume-Uni)
- ?
Armée de l'air tchécoslovaque (Československé Vojenské Letectvo, Tchécoslovaquie)
- 3 exemplaires
Armée de l'air turque (Türk Hava Kuvvetleri, Turquie)
- 6 exemplaires
Armée de l'air yougoslave (Jugoslovensko Ratno Vazduhoplovstvo i Protivvazdušna Odbrana, Yougoslavie)
- 5 exemplaires ; Anson I
Avro Anson I voir la fiche complète
Principales caractéristiques
- Masse maxi au décollage : 3 856 kg (8 500 lbs)
- Masse normale au décollage : 3 608 kg (7 955 lbs)
- Masse à vide : 2 500 kg (5 512 lbs)
- Surface alaire : 43 m² (463 sq. ft)
- Hauteur : 3,99 m (13,1 ft)
- Envergure : 17,252 m (56,6 ft)
- Longueur : 12,893 m (42,3 ft)
Performances
- Distance franchissable : 1 271 km (790 mi, 686 nm)
- Plafond opérationnel : 5 791 m (19 000 ft)
- Vitesse ascensionnelle : 3,8 m/s (12,467 ft/s)
- Vitesse maximale HA : 303 km/h (188 mph, 163 kts)
- Charge alaire, à vide : 58,125 kg/m² (11,905 lbs/sq. ft)
- Charge alaire, masse normale : 83,887 kg/m² (17,181 lbs/sq. ft)
- Charge alaire, au décollage : 89,634 kg/m² (18,359 lbs/sq. ft)
Motorisation
- 2 moteurs à cylindres en étoile Armstrong Siddeley Cheetah IX
- Puissance unitaire : 261 kW (355 ch, 350 hp)
Records FAI enregistrés
Liste des records enregistrés pour cet appareil par la Fédération Aéronautique Internationale.Aucun record n'a été enregistré pour cet appareil.
Accidents enregistrés
- Aucun Accident n'a été enregistré pour cet appareil.
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