Armée de l'air moldave

Historique

A l'époque où elle était intégrée à l'Union Soviétique, la Moldavie dépendait du district militaire d'Odessa. Elle n'abritait qu'un nombre limité de formations militaires.

La PVO (défense aérienne) n'était représentée sur le territoire que par une unique brigade de missiles sol-air (275è GvZRBR ; dotée de missiles SA-2, SA-3 et SA-5) dépendant de la 21è DPVO (division de défense aérienne) de la 8è Armée aérienne. 

Les moyens de la FA (aviation de front) étaient un peu plus étoffés. Bien que son quartier général fut implanté à Tiraspol depuis 1951, la 119è IAD ne maintenait en Moldavie que deux régiments de chasse : le 86è GvIAP (à Marculesti ; sur MiG-29) et le 684è IAP (à Tiraspol ; sur MiG-23M). Mais ce dernier devait être dissous en 1989 et fut remplacé par une formation demeurée en Géorgie. La 119è IAD fut transférée sous le contrôle de la Flotte de la Mer Noire la même année. Il fallait enfin compter sur une partie des moyens du 153è OSAE, un escadron de transport affecté au commandement de la 5è Armée, répartis entre Odessa, Kichinev et Tiraspol.

Bien que proportionnellement mieux dotée en chasseurs lors de son indépendance que nombre de ses consœurs, la nouvelle république se retrouva incapable de les utiliser faute de fonds. Les MiG-29 de l'ancien 86è GvIAP finirent pour l'essentiel revendus aux États-Unis, l'US Air Force souhaitant éviter qu'ils se retrouvent rachetés par un pays peu amical. La sécession de la Transnistrie empêcha le pays de se servir de la base de Tiraspol et des hélicoptères qui s'y trouvaient. A l'heure actuelle, la Moldavie ne peut compter sur une douzaine d'avions légers et d'hélicoptères de transport, plus une poignée de lanceurs sol-air S125M1 (SA-3) encore opérationnels.

Appareils