Sud-Est SE-161 Languedoc

Rappels

  • Catégorie : Avion de ligne
  • Constructeur : Sud-Est drapeau du pays
  • Premier vol : 15 décembre 1939
  • Production : 100 appareils construits (cellules neuves)
Sud-Est SE-161 Languedoc

Historique

Le SE 161 Languedoc est la version de série du Bloch 161 d'avant guerre. Il a été construit en série dès 1945, à 100 exemplaires au total. Bien que dépassé en 1945, il a malgré tout permis à Air France de reprendre ses lignes européennes dès la fin de la guerre Ses utilisateurs principaux furent cependant les forces armées française (Armée de l'Air et Aéronavale), le dernier n'étant radié qu'en janvier 1961. Comme tous les avions français des années 1930 – 1940, il souffrit du fonctionnement plus que capricieux des ses moteurs Gnome-Rhône.

Le Bloch MB 161 est lui-même un dérivé du MB 160, quadrimoteur pour Air Afrique. S'il en reprend la configuration générale d'un quadrimoteur métallique, à aile basse, à train rentrant, il s'agit cependant d'un avion entièrement nouveau, ne reprenant aucun élément du MB 160. Il fut étudié à la demande d'Air France qui désirait un avion moderne pour son réseau européen, capable de transporter une trentaine de passagers et 1000 kg de fret sur 1000 km, ou bien 12 passagers (et toujours 1000 kg de fret), sur 2500 km.

Parmi les différences les plus visibles par rapport au MB 160, on note l'empennage bidérive, et les moteur en étoile Gnome-Rhône 14N38/39 de 1050 ch, à la place des Hispano-Suiza 12X en ligne. Il effectue son premier vol le 15 décembre 1939, sous la nouvelle désignation de SO 161. Replié à Bordeaux en juin 1940, il y resta stocké dans un hangar jusqu'en janvier 1942.

Les autorités allemandes, à la recherche d'avions de transports, se sont rapidement intéressées au SO 161, et autorisent, en février 1942, la reprise des essais. Il est alors transféré à Marignane, puis Cannes, où était replié le bureau d'étude de la SNCASO. Lors du débarquement allié en Afrique du Nord, fin 1942, Déplante (chef du bureau d'étude), et Girard prirent la décision de rejoindre la France Libre avec le quadrimoteur, mais un fausse manœuvre du train, avion au sol, entraina son indisponibilité.

Fin 1943, il fut confisqué par la Luftwaffe, et transféré en Allemagne, où il fut détruit à atterrissage le 10 mai 1944. Entre temps, les allemands avaient commandés 200 exemplaires, tant pour la Luftwaffe, que pour la Lufthansa. La construction en série s'organisa (lentement) à Toulouse, mais retardée par des sabotages et un bombardement allié, aucun appareil ne sorti des chaines avant la libération..

Bien que d'une conception déjà ancienne, à la libération, le ministère de l'Air décida néanmoins de le commander en série, pour rééquiper Air France avec un matériel national (en attendant les nouveaux dessins), et surtout pour maintenir un plan de charge dans les usines. Une première commande 40 exemplaires fut rapidement portée à 125.

Le premier exemplaire de série du SE 161 (renommé ainsi du fait de sa construction dans les usines de Toulouse) fit son nouveau « premier vol » le 25 aout 1945. Il reçut le nom de baptême de « Languedoc », selon la tradition de l'époque de donner des noms de provinces françaises aux nouveaux avions. Au total, ce furent 100 appareils qui sortirent des chaines de montage entre 1945 et 1949.

Quadrimoteur de transport, à aile basse, de construction entièrement métallique, et empennage bidérive. Train classique entièrement escamotable. Motorisation par 4 moteurs en étoile, soit des Gnome-Rhône 14N (entre 1050 et 1150 ch), des Gnome-Rhône 14R de 1200ch, ou bien des Pratt & Whitney R1830-92, de 1200 ch (avions d'Air France). Les moteurs entrainaient des hélices à pas variable tripales, sauf dans le cas des 14R, quadripales.

Equipage de 4 membres : pilote, co-pilote, ingénieur de bord et radio. Il pouvait transporter 33 passagers et 1000 kg de fret. En version uniquement cargo, sa charge utile était de 5500 kg.

Air France met en ligne ses premiers SE 161 dès mai 1946, sur Paris – Alger, et Paris – Casablanca. Mais, rapidement, de nombreux défauts se firent jour : mauvaise qualité des matériaux, train atterrissage fragile, déficience du dégivrage, mauvaise visibilité lors des atterrissages par mauvais temps, et surtout, fonctionnement capricieux des moteurs… Dès octobre 1946 Air France retire ses avions du service, pour les transformer, les équipant notamment de P&W Twin Wasp, modèles de fiabilité. Ainsi modifiés, les SE 161 reprennent du service à partir de mars 1947.



Mais rapidement, avec la mise en service des Constellations sur l'Atlantique Nord, des DC-4 deviennent disponibles pour les lignes européennes, et les Languedoc sont relégués dès 1948 au réseau cours-courrier, ou transformés en cargo. Quelques exemplaires furent loués ou revendu à de petites compagnies. Les derniers SE 161 sont retiré du service Air France dans la moitié des années 1950. Au total Air France a reçu 40 exemplaires, immatriculés de F-BATB à F-BATE, F-BATG à F-BATZ, F-BCUA à F-BCUC, et F-BCUE à F-BCUS. Une dizaine de SE 161 ont été perdus par Air France sur accidents.

Outre Air France, sept autres compagnies utilisèrent le Languedoc :

- Air Atlas : deux appareils loués à Air France, en 1952

- Air Liban : achat de 3 SE 161 OD-ABJ, -ABU, -ABY

- Aviaco (Aviacion y Comercio, Espagne) : 9 avions d'occasion, ex Air France, à partir de 1952. Aviaco fut le dernier exploitant commercial du Languedoc, ne mettant à la ferraille ses derniers exemplaires qu'en 1960.

- Compagnie Air Transport : a loué quelques eemplaires à Air France

- Misrair (Egypte) : 5 SE 161 acquis d'occasion auprès de Air France, en service entre 1952 et 1954.

- LOT (Pologne) : Achat de 5 appareils neufs en 1947, équipés de Gnome-Rhone 14N. Mis en service en septembre 1947. Mais dès l'été 1948, deux avions se posent train rentré. Avec la reprise en main communiste de la Pologne, la direction de Lot fut arrêtée, jugée, et condamnée. Les avions furent interdits de vol en fin 1948, puis ferraillés en 1950.

- Tunis Air : quelques Languedoc loués à Air France.

Mais le principal utilisateur des Languedoc furent les forces armées, Armée de l'Air et Aéronavale.

- L'Aéronavale le mis en service dans ses escadrilles de servitude 31S, 46S et 10S (tests). Il équipa aussi des sections de liaison. Derniers appareils retirés du service en 1955.

- L'Armée de l'Air équipa le groupe de transport I/61 Maine, avec 16 exemplaire motorisée par des Gnome-Rhône 14R, plus puissants mais tout aussi fragiles que les 14N. Il servirent jusqu'en 1957, remplacés par des Bréguet Deux-Ponts. D'autres Languedoc servirent à des essais divers et variés, aussi bien au sein du CEV, que prêtés aux constructeurs. Le plus célèbre fut le n° 6, avion porteur du Leduc 010, avec lequel il effectua les premières séparations en octobre 1947 Un autres exemplaire fut le n° 81, servant aux essais de givrage des turbines.

- Le dernier utilisateur fur le SGACC (Secrétariat Général à l'Aviation Civile et Commerciale), qui racheta 10 exemplaires à Air France, et les transforma en avion de secours en mer, avec notamment l'addition d'une gondole ventrale pour un observateur. Bien que administrativement des avions civils (immatriculés en F-Bxxx), ils furent mis en service par des équipages de l'Armée de l'Air, d'abord au sein de la SASM 99 (Section Aérienne de Sauvetage en Mer), puis au sein de l'EARS 99. Ce furent les derniers Languedoc en service, les ultimes vols étant réalisés fin 1960, et la radiation du dernier exemplaire intervenant le 2 janvier 1961.

Aucun exemplaire de Languedoc ne fut conservé, seule reste, au Musée de l'Air du Bourget, une section de la cabine du n°6, avec le Leduc 010.


Texte de JFF, avec son aimable autorisation.

Anciens pays utilisateurs

Versions

  • Bloch MB 161 : Prototype du SE-161 Languedoc, un exemplaire.
  • Sud-Est SE-161/1 : Version motorisée par 4 Gnome-Rhône 14N, hélices tripales.
  • Sud-Est SE-161/P7 : version Air France, motorisée par 4 Pratt & Whitney R1830-92, de 1200 hp au décollage, hélices tripales. Masse maximale au décollage portée à 23 500 kg.
  • Sud-Est SE-161R : motorisation par 4 Gnome-Rhône 14R200, de 1200 ch au décollage, hélices quadripales.
  • Sud-Ouest SO.161 : Désignation du prototype lors de son vol inaugural.

Sur le forum…

  • Question d'habitude. ;)

    Merci pour la fiche !
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  • Clansman a écrit

    La fiche sur le site

    wow !
    à peine rédigée, déjà sur le forum ?
    quelle célérité !
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  • Le SE 161 Languedoc est la version de série du Bloch 161 d'avant guerre. Il a été construit en série dès 1945, à 100 exemplaires au total. Bien que dépassé en 1945, il a malgré tout permis à Air France de reprendre ses lignes européennes dès la fin de la guerre Ses utilisateurs principaux furent cependant les forces armées française (Armée de l'Air et Aéronavale), le dernier n'étant radié qu'en janvier 1961. Comme tous les avions français des années 1930 – 1940, il souffrit du fonctionnement plus que capricieux des ses moteurs Gnome-Rhône.


    1 / Développement

    Le Bloch MB 161 est lui-même un dérivé du MB 160, quadrimoteur pour Air Afrique. S'il en reprend la configuration générale d'un quadrimoteur métallique, à aile basse, à train rentrant, il s'agit cependant d'un avion entièrement nouveau, ne reprenant aucun élément du MB 160. Il fut étudié à la demande d'Air France qui désirait un avion moderne pour son réseau européen, capable de transporter une trentaine de passagers et 1000 kg de fret sur 1000 km, ou bien 12 passagers (et toujours 1000 kg de fret), sur 2500 km. Parmi les différences les plus visibles par rapport au MB 160, on note l'empennage bidérive, et les moteur en étoile Gnome-Rhône 14N38/39 de 1050 ch, à la place des Hispano-Suiza 12X en ligne. Il effectue son premier vol la 15 décembre 1939, sous la nouvelle désignation de SO 161. Replié à Bordeaux en juin 1940, il y resta stocké dans un hangar jusqu'en janvier 1942.
    Les autorités allemandes, à la recherche d'avions de transports, se sont rapidement intéressées au SO 161, et autorisent, en février 1942, la reprise des essais. Il est alors transféré à Marignane, puis Cannes, où était replié le bureau d'étude de la SNCASO. Lors du débarquement allié en Afrique du Nord, fin 1942, Déplante (chef du bureau d'étude), et Girard prirent la décision de rejoindre la France Libre avec le quadrimoteur, mais un fausse manœuvre du train, avion au sol, entraina son indisponibilité.
    Fin 1943, il fut confisqué par la Luftwaffe, et transféré en Allemagne, où il fut détruit à atterrissage le 10 mai 1944. Entre temps, les allemands avaient commandés 200 exemplaires, tant pour la Luftwaffe, que pour la Lufthansa. La construction en série s'organisa (lentement) à Toulouse, mais retardée par des sabotages et un bombardement allié, aucun appareil ne sorti des chaines avant la libération..
    Bien que d'une conception déjà ancienne, à la libération, le ministère de l'Air décida néanmoins de le commander en série, pour rééquiper Air France avec un matériel national (en attendant les nouveaux dessins), et surtout pour maintenir un plan de charge dans les usines. Une première commande 40 exemplaires fut rapidement portée à 125.
    Le premier exemplaire de série du SE 161 (renommé ainsi du fait de sa construction dans les usines de Toulouse) fit son nouveau « premier vol » le 25 aout 1945. Il reçut le nom de baptême de « Languedoc », selon la tradition de l'époque de donner des noms de provinces françaises aux nouveaux avions. Au total, ce furent 100 appareils qui sortirent des chaines de montage entre 1945 et 1949.


    2 / Description


    Quadrimoteur de transport, à aile basse, de construction entièrement métallique, et empennage bidérive. Train classique entièrement escamotable. Motorisation par 4 moteurs en étoile, soit des Gnome-Rhône 14N (entre 1050 et 1150 ch), des Gnome-Rhône 14R de 1200ch, ou bien des Pratt & Whitney R1830-92, de 1200 ch (avions d'Air France). Les moteurs entrainaient des hélices à pas variable tripales, sauf dans le cas des 14R, quadripales.

    Equipage de 4 membres : pilote, co-pilote, ingénieur de bord et radio. Il pouvait transporter 33 passagers et 1000 kg de fret. En version uniquement cargo, sa charge utile était de 5500 kg.

    Selon les motorisations, 3 versions peuvent être distinguées:

    - SE 161/1 : versions motorisée par 4 Gnome-Rhône 14N (14N38/39 pour le prototype MB 161, 14N45/45, 14N54/55, 14N68/69, ou 14N72/75), puissance au décollage de 1050 ch à 1150 ch, hélices tripales
    - SE 161R : motorisation par 4 Gnome-Rhône 14R200, de 1200 ch au décollage, hélices quadripales
    - SE 161/P7 : version Air France, motorisée par 4 Pratt & Whitney R1830-92, de 1200 ch au décollage, hélices tripales. Masse maximale au décollage portée à 23 500 kg.


    3 / Caractéristiques

    SE 161/1 motorisé par 4 Gnome-Rhône 14N54/55, de 1150 ch au décollage, entrainant des hélices tripales à pas variable.

    - Dimensions
    longueur : 24,258 m
    envergure : 29,39 m
    hauteur : 5,95 m
    surface alaire : 111,30 m²
    masse à vide : 14 150 kg
    masse maximale au décollage : 22 000 kg


    - Performances
    vitesse maximum : 430 km/h
    vitesse de croisière : 330 km/h
    autonomie maximale : 3200 km
    autonomie normale : 1000 km, avec charge maximale
    plafond pratique : 7200 m



    4 / Utilisation opérationnelle

    Air France met en ligne ses premiers SE 161 dès mai 1946, sur Paris – Alger, et Paris – Casablanca. Mais, rapidement, de nombreux défauts se firent jour : mauvaise qualité des matériaux, train atterrissage fragile, déficience du dégivrage, mauvaise visibilité lors des atterrissages par mauvais temps, et surtout, fonctionnement capricieux des moteurs.. Dès octobre 1946 Air France retire ses avions du service, pour les transformer, les équipant notamment de P&W Twin Wasp, modèles de fiabilité. Ainsi modifiés, les SE 161 reprennent du service à partir de mars 1947. Mais rapidement, avec la mise en service des Constellations sur l'Atlantique Nord, des DC 4 deviennent disponibles pour les lignes européennes, et les Languedoc sont relégués dès 1948 au réseau cours-courrier, ou transformés en cargo. Quelques exemplaires furent loués ou revendu à de petites compagnies. Les derniers SE 161 sont retiré du service Air France dans la moitié des années 1950. Au total Air France a reçu 40 exemplaires, immatriculés de F-BATB à F-BATE, F-BATG à F-BATZ, F-BCUA à F-BCUC, et F-BCUE à F-BCUS. Une dizaine de SE 161 ont été perdus par Air France sur accidents.

    Outre Air France, sept autres compagnies utilisèrent le Languedoc :
    - Air Atlas : deux appareils loués à Air France, en 1952
    - Air Liban : achat de 3 SE 161 OD-ABJ, -ABU, -ABY
    - Aviaco (Aviacion y Comercio, Espagne) : 9 avions d'occasion, ex Air France, à partir de 1952. Aviaco fut le dernier exploitant commercial du Languedoc, ne mettant à la ferraille ses derniers exemplaires qu'en 1960.
    - Compagnie Air Transport : a loué quelques eemplaires à Air France
    - Misrair (Egypte) : 5 SE 161 acquis d'occasion auprès de Air France, en service entre 1952 et 1954.
    - LOT (Pologne) : Achat de 5 appareils neufs en 1947, équipés de Gnome-Rhone 14N. Mis en service en septembre 1947. Mais dès l'été 1948, deux avions se posent train rentré. Avec la reprise en main communiste de la Pologne, la direction de Lot fut arrêtée, jugée, et condamnée. Les avions furent interdits de vol en fin 1948, puis ferraillés en 1950.
    - Tunis Air : quelques Languedoc loués à Air France.

    Mais le principal utilisateur des Languedoc furent les forces armées, Armée de l'Air et Aéronavale.

    - L'Aéronavale le mis en service dans ses escadrilles de servitude 31S, 46S et 10S (tests). Il équipa aussi des sections de liaison. Derniers appareils retirés du service en 1955.
    - L'Armée de l'Air équipa le groupe de transport I/61 Maine, avec 16 exemplaire motorisée par des Gnome-Rhône 14R, plus puissants mais tout aussi fragiles que les 14N. Il servirent jusqu'en 1957, remplacés par des Bréguet Deux-Ponts. D'autres Languedoc servirent à des essais divers et variés, aussi bien au sein du CEV, que prêtés aux constructeurs. Le plus célèbre fut le n° 6, avion porteur du Leduc 010, avec lequel il effectua les premières séparations en octobre 1947 Un autres exemplaire fut le n° 81, servant aux essais de givrage des turbines.
    - Le dernier utilisateur fur le SGACC (Secrétariat Général à l'Aviation Civile et Commerciale), qui racheta 10 exemplaires à Air France, et les transforma en avion de secours en mer, avec notamment l'addition d'une gondole ventrale pour un observateur. Bien que administrativement des avions civils (immatriculés en F-Bxxx), ils furent mis en service par des équipages de l'Armée de l'Air, d'abord au sein de la SASM 99 (Section Aérienne de Sauvetage en Mer), puis au sein de l'EARS 99. Ce furent les derniers Languedoc en service, les ultimes vols étant réalisés fin 1960, et la radiation du dernier exemplaire intervenant le 2 janvier 1961.

    Aucun exemplaire de Languedoc ne fut conservé, seule reste, au Musée de l'Air du Bourget, une section de la cabine du n°6, avec le Leduc 010.


    5 / Sources

    Publications

    - Pierre Gaillard, Les avions de transport civil français, Editions Larivière, 1997

    Liens web

    http://www.dassault-aviation.com/fr/passion/avions/bloch-civils/mb-160-161.html
    http://fr.wikipedia.org/wiki/SNCASE_SE.161_Languedoc
    http://avions-de-la-guerre-d-algerie.over-blog.com/article-35949418.html
    http://www.google.fr/search?q=se+161&hl=fr&client=firefox-a&hs=9mk&rls=org.mozilla:fr:official&prmd=imvns&tbm=isch&tbo=u&source=univ&sa=X&ei=n2E_UJ_UOIjJhAfBjYHwDA&ved=0CCsQsAQ&biw=1162&bih=808
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